En France, « fille aînée de l'Église », la démocratie chrétienne a bien moins structuré la vie politique du second XXe siècle que dans les pays européens voisins. L’histoire de ses appropriations apparaît elle-même confuse, et ses héritages peu disputés.
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Pour résoudre l’énigme, cette enquête socio-historique traque les indices de ses réussites, de ses impasses, mais aussi des sens (souvent interdits) dont ce label a été ici pourvu, là dépourvu. Plutôt qu’une histoire linéaire de ce courant politico-religieux, de son essor au sein du monde catholique à la fin du XIXe siècle à son progressif essoufflement politique un siècle plus tard, l’ouvrage propose une histoire dynamique des enjeux complexes de ses appropriations politiques, intellectuelles et religieuses. Par-là, il renouvelle notre compréhension des difficultés persistantes à nommer la démocratie chrétienne en France, de son éphémère succès politique à la Libération et des mécanismes institutionnels menant à son oubli. (4e de couverture)
